Texte du sujet: Rencontres, sujet 5 : "Rencontre du troisième type"

Perchée sur un piton rocheux, la Citadelle dominait les vagues. Des milliers d’oiseaux veillaient bruyamment sur les remparts lisses et crénelés. L’édifice était noir, noires aussi les deux tours minces qui le flanquaient : élancées, curieuses flèches ciselées et symétriques – l’une donnant sur la mer et l’autre sur la campagne. La Citadelle n’était pas en pierre, mais faite d’une matière dure et lisse, noire et polie, si bien qu’elle reflétait, comme un miroir déformant, les moindres détails du paysage. Elle était dite imprenable. En vérité on ne l’avait jamais assiégée.

On ne prenait pas d’assaut la Citadelle car elle brûlait de l’intérieur ; on ne voulait pas y entrer car y entrer c’était connaître son effroyable magie.

Les habitants de la Citadelle, partout, étaient haïs. Au-delà de leurs vallées sacrées, ils portaient le nom de mangeurs d’hommes et d’adorateurs du feu. Pour leur esprit communautaire et leurs instincts farouches, certains les disaient de la tribu des Hyènes. Pourtant, il ne croyaient pas être d’une race plus ancienne ni plus forte. Mais les autres, oui. Ils ne croyaient pas que les dragons pussent un jour détruire le royaume des hommes. Mais les autres, oui. Ils n’avaient pas peur. Mais les autres, oui.

Les autres avaient peur parce que les habitants de la Citadelle n’avaient pas peur. Ce n’était pas un lieu cruel mais une étrange démence demeurait entre les murs. Si l’on n’assaillait pas la Citadelle, c’était aussi à cause de l’imagination puissante et terrible qu’un assiégé qui a tété, pendant des millénaires, le sein d’une lointaine et hiératique fureur, peut déployer. Les légendes s’en rappelaient.

            Le peuple de la Citadelle ne connaissait pas sa dureté, n’ayant pas baigné ailleurs que dans le sel et le sang. Comment ne pas haïr une nation de demi-dieux ? Ou de fanatiques ? Ce que l’on ne comprenait pas passées les vallées sèches de la Citadelle, c’était qu’elles le restassent. De quelles guerres avait surgi ce lieu fumant, de quel exode cette nation, de quel génocide son unité ? Les savants le savent, comme il est naturel aux savants. Cependant, la peur ne donne pas le désir de comprendre. On déteste la puissance fondée sur le mystère alors même que l’on se refuse à y mettre le nez. Et parce qu’il ne faut être ni trop aveugle ni trop sûr, voici l’histoire succincte de la Citadelle : des hommes vinrent sur des bateaux et ils étaient des parias. Parmi eux des meurtriers et des voleurs d’enfants. Parmi eux aussi des poètes et des dissidents, les chefs de révoltes menées par les champs et les souterrains. D’abord ils bâtirent des cabanes mais le littoral était aimé des prédateurs et beaucoup périrent. Puis ils bâtirent des maisons mais leurs voisins se mirent à les craindre et ils brûlèrent leurs maisons. Puis ils bâtirent de hauts murs et beaucoup périrent en les bâtissant, mais une fois dans les murs plus personne ne périt. Ils avaient rentré leurs bateaux dans des grottes profondes, cachées derrière des rideaux de cascade, et dressé des bûchers devant les remparts. Comme nul prédateur ni nul ennemi ne venait plus, ils explorèrent les collines et le maquis et les bois et plus loin la montagne. Pendant que les forts pénétraient la terre, les enfants mouraient moins et les fruits poussaient et les puits donnaient de l’eau. Tout le monde devint fort et la force fit un lit pour que la démence s’y étendît.

            Elle n’était pas flamboyante. Elle rampait le long de ces braises cultivées pour n’avoir pas peur et pour nourrir la terre. Toutes les couches, au matin, suintaient de démence. Mais on ne savait pas. Le premier qui mangea son prochain fut très discret et ne s’embarrassa pas d’une cuisson. La démence glissa partout dans les lézardes des celliers. Quand les forts revinrent, ils avaient avec eux des pierres brillantes et l’œil enivré par le secret.

Plus personne ne sortait des murailles. Plus on mangeait et plus on devenait fort et plus on devenait fort et plus on mangeait, mais alors on devenait fort et…

On aurait pu froncer le sourcil devant de telles pratiques – et pas le nez, car aucune viande n’avait le temps de pourrir – mais qui pour le faire ? Car personne n’entrait non plus. Très vite les mères et les pères se mirent à veiller jalousement sur leurs enfants sans que l’on ne pût savoir si c’était par bienveillance ou par appétit. Très vite surtout il ne resta que les plus malins et les plus vifs.

            Puis des pierres brillantes, naturellement, naquirent les dragons. On ne sait pas à ce jour s’ils venaient d’ailleurs et naissaient ainsi depuis longtemps déjà, ou si c’était la qualité du sang, son abondance glougloutante et avidement reçue qui avait favorisé l’avènement de cette race fière, extraite par des mains fébriles des flancs de la montagne. La très chère et primordiale anomalie de la Citadelle était dans ce carnage insane, mais serein, grâce auquel advint sa puissance et sa paix, sous l’égide des Seigneurs du Volcan.

 

            Elle ronronnait dans une matinée de printemps quand les trompettes se mirent à sonner. Les enfants avachis auprès des troupeaux de chèvre se levèrent en sursaut, les tisserands et tisserandes écorchèrent leur ouvrage. Depuis le sommet des tours, on fit descendre des cordes. Dans le four à pain, au centre de la place forte, on prit le temps de se débarrasser des traces de farine sur les mains avant de mettre le nez dehors et de le tourner vers le ciel. A l’extérieur de l’enceinte, au galop, les chasseurs rappliquèrent. Même sous les oliviers tendres, tournés vers le nord et le maquis, à l’abri des vents, les bergers durent interrompre leur sieste.

            Les vigies laissaient qui voulait grimper aux longues cordes. Agiles, semblant ne pas connaître le vertige, ils gravissaient la distance verticale sans hésiter. Des cris d’alarme, de stupeur, mais aussi d’émerveillement commencèrent à s’élever ça et là parmi le peuple de la Citadelle. La mer était couverte d’un essaim de navires.

Au milieu de la cohue se tenait l’Isthar, main dans la main. L’Isthar avait pour rôle de chercher les œufs des dragons par le monde, pendant la saison morte ; il était l’incarnation de la déesse, disait-on ; il était seul à pouvoir dire qui étaient ces marins venus en une flotte colossale. Esther et Eskil, ensemble, étaient l’Isthar. Ils avaient vu, depuis le port, l’onde se peupler de voiles étrangères, avant de rallier comme tout le monde l’enceinte de la Citadelle. La foule se pressait désormais autour d’eux dans l’attente d’une idée, une stratégie, un conseil au moins. Esther était de fibre guerrière, et non politique, aussi se fut Eskil qui s’avança auprès d’eux.

— Nous ne connaissons pas ce peuple, dit-il.

Personne ne frémit. Ils attendaient. La panique ne s’était pas encore frayé un chemin dans ces esprits tranquilles, habitués au labour, à la violence simple de la nature et de leur propre histoire.

— Nous ne pouvons pas risquer une bataille, poursuivit Eskil, car c’est la saison des semailles. L’Isthar ira à leur rencontre.

Esther tourna vers lui des yeux mi-mauvais, mi-consternés. Elle savait qu’elle n’avait pas le choix, et seule aussi, elle y serait allée. Mais l’avantage d’être une entité partagée dans deux corps était que l’on pouvait toujours blâmer l’autre.

Une chasseresse tendit son arc à Eskil, et un carquois plein de flèches. Esther reçut, des mains d’un prêtre, un long sabre noir. C’étaient leurs armes, elles allaient et venaient entre les mains de tous ; étant à eux, elles étaient à tous. Esther glissa la lame dans le fourreau vide dépassant entre ses épaules, et Eskil rangea l’arc à son côté. Toute la Citadelle les suivit jusqu’au port où ils embarquèrent, sans autre cérémonie que quelques cris d’enfants allègres que l’inquiétude de leurs parents n’atteignaient pas, à bord d’un tout petit voilier à la voile carmin.

            La flotte, en face, se rapprochait toujours, mais plus lentement qu’auparavant. Ils venaient de l’est. Au fur et à mesure que l’Isthar s’approchait, Esther juchée sur le haut du mat avec une longue vue, ils distinguaient de mieux en mieux les occupants des navires. C’était une vue funeste.

— Que des hommes, décrivit Esther. En armure de métal, de cuir. Armés. Nombreux. Blêmes. A vue de nez une centaine par navire. Ils ont des lances, des épées, des arcs, des arbalètes, des engins que j’ignore, en bois…

Eskil, au gouvernail, caressa pensivement son collier de barbe. Seule une profonde ignorance des mœurs et des remparts de la Citadelle pouvait amener ces hommes à leurs portes.

— Je pense, souffla Esther sans aucun enthousiasme, qu’il faudra lâcher sur eux les chiens.

— Je pense que tu as raison.

Ils étaient prêts à recourir à une méthode fort ancienne, et fort néfaste. Néanmoins, parvenu à une distance respectable du rivage, et désormais proche du navire de tête de la flotte étrangère, il cargua la voile. Il récupéra la longue vue qu’Esther avait laissé tomber pour lui dans le tissu rouge. Elle déplia sa mince silhouette et, en équilibre, se tint debout sur le mat gîtant vaguement, la main en visière, dans une posture de défi plus que précaire.

 

— Ils sont complètement cons, cracha le capitaine qu’Eskil avait au bout de la longue vue. Ils envoient des émissaires !

Il se tourna vers un fantassin empourpré, incapable de quitter des yeux les tours noires de la Citadelle, et lui ordonna de fréter un canot.

— Pour vous, Sire ?

— Pour moi ? Evidemment. Crois-tu que j’ai peur de ces sauvages, ces mystiques ? Regarde comme elle a l’air tarte, l’autre, au sommet de son petit bateau !

— Pardonnez-moi, sire, je n’entendais pas vous…

— Fais-moi confiance, troufion, il ne va pas rester une seule miette de cette race folle. Je vais les carboniser. Les enterrer. Les donner à manger aux requins, un par un ; on ne gardera pas même leurs femmes, leurs enfants, pour en faire des esclaves, non, non, mon petit, cette race, c’est du parasite, de la pourriture. Ca pousse sur quoi, tu sais ? Sur des cadavres.

Le troufion en question se retint de mentionner que faire des cadavres avec les mangeurs de cadavre ne donnait, en fin de compte, qu’un nombre plus grand de cadavres. On n’exerce pas la dialectique avec son roi. Si cette civilisation devait tomber, ce serait de leurs mains ; si elle devait vivre, alors ce serait son tour de nourrir les sardines par le fond. Le roi s’engagea dans le canot suivi de ses troufions favoris, donc le jeune philosophe, à qui il refourgua les rames.

            Esther glissa le long du mat jusque sur le pont et, aux côtés d’Eskil, s’avança jusqu’à la proue. Le voilier faisait presque la taille du canot ennemi. C’était un bateau de pêche et de plaisance, rien de plus. Là, l’Isthar put à loisir contempler le visage de celui qui venait à leur rencontre. Vieux, émacié, et surtout, d’une pâleur bizarre, rougie par les rayons cuisants du soleil. Sa peau semblait rose comme celle d’un bébé cochon. Esther et Eskil se dévisagèrent, rassurés un moment de voir, dans l’autre, leur propre peau, beaucoup plus sombre et beaucoup plus dense. Alors qu’ils étaient vêtus de cuir, leurs interlocuteurs luisaient de métal. Tous les occupants du canot avaient cette même complexion inquiétante. Le premier mouvement de l’Isthar fut de penser qu’ils portaient une maladie grave, dangereuse, qu’il fallait d’abord les tuer et discuter ensuite. Cependant à la longue vue, même de loin, on apercevait que tout l’équipage, et même tous les équipages, de tous les navires réunis, étaient ainsi rosâtres. Pas une seule exception.

Eskil rangea la longue vue et se pencha à l’avant de la proue. Le canot était à portée de voix.

— Que voulez-vous ? demanda-t-il sans ambages, dans une langue qu’il connaissait comme être la plus répandue des contrées orientales.

Le capitaine, en face, lui répondit dans la même langue approximative :

— Vos gemmes, vos mystères, vos pierres brillantes et magiques. Et toi, mon brave, tu vas aller dire ça à ton chef.

Esther éclata de rire. Pour qui il se prenait, cet espèce de porc en conserve, à parler de chef ? Dans quel siècle vivait-il ? Le porc en question darda un œil inquisiteur envers sa personne et aboya :

— Pauvre sorcière, qui crois-tu défier avec ton rire insolent ?

Elle ne pouvait pas s’arrêter. Il était trop drôle. Se pointer, ici, avec une armée entière, des milliers d’hommes, des centaines de navires, les insulter, là, devant les remparts, et exiger la déesse savait quel trésor à base de pierres magiques – avec une telle gravité ? C’était trop pour son système nerveux. Elle s’appuya sur l’épaule d’Eskil pour étouffer ses hoquets de rire, tandis que lui-même éprouvait une singulière difficulté à ne pas sourire largement face à cet envahisseur de pacotille.

Jamais on ne les avait assaillis. C’était tout simplement impossible qu’ils ne posent ne serait-ce qu’un pied sur le sable de leur grève si jalousement obtenue. Les hommes pâles commençaient à se tortiller de gêne dans la barque, à murmurer des imprécations contre leurs amiraux. Le roi lui-même, décontenancé malgré son courroux apparent, se prit à rougir plus encore.

— J’ai une autre suggestion, déclara Esther. Tu prends tes bateaux, tu rentres chez toi et on n’extermine pas l’ensemble de ton armée. Ca marche ?

Il ne riait pas, lui. La colère et l’effroi se disputaient ses faveurs. Mais l’orgueil, surtout, ne pouvait pas souffrir autant d’affronts successifs.

—  C’est votre choix, répondit-il avec un calme retrouvé, glacial, celui qui sied aux rois quand ils ne sont pas en mer. Je vous donne le temps de rejoindre les vôtres, afin que vous mouriez en famille.

L’Isthar ne répondit rien. Ils déployèrent de nouveau la voile, sans un mot, avec une méthode parfaitement indifférente au fait que cent navires pleins de soldats leur faisaient face. Esther grimpa de nouveau jusqu’à son poste de vigie improvisée, d’où elle se fendit d’un clin d’œil au Chef des Porcs, et ils rentrèrent à petite allure jusqu’à la Citadelle.

            Au sein des remparts, tout le monde les attendait, assis en tailleur sur la terre battue de la cour. Esther rendit d’abord le sabre au prêtre, et Eskil remit son arc à la chasseresse, puis ils prirent place au milieu de l’assemblée de fortune. Ils n’avaient pas l’air d’être plus qu’un village de paysans : les chèvres se baladaient au milieu des maisons en terre cuite, les enfants assistaient à ce conseil de guerre en catimini depuis les branches des arbres, et il n’y avait aucun dignitaire qui se détachât de la plèbe par son habit ou son verbe afin de décider du sort de ses congénères. Cependant, depuis la mer, les envahisseurs traçant vers la plage sentaient une étrange terreur sourdre en eux.

Esther et Eskil se contentèrent de rapporter ce qu’ils avaient vu, entendu et déduit. Que des faces de lune avaient l’audace de vouloir les exterminer, les rayer de la surface de la terre, au prétexte qu’ils convoitaient quelques pierres magiques. Et ces faces de lune, si avancées soient-elles en terme d’armement, de stratégie militaire, de technologie, ignoraient visiblement que la Citadelle était le fief des Seigneurs du Volcan.

            Après quelques éclats de rire plus ou moins dissimulés, et une distribution de tartines de fromage de chèvre aux enfants que les événements de la journée avaient privés de leur habituel en-cas de l’après-midi, ils se mirent tous à remonter aux cordes qui pendaient encore le long des minces tours noires. Dans un silence improbable, troublé seulement par des froissements d’étoffe, ils s’agglutinèrent tous à la paroi lisse. Du sommet jusqu’à la base, suspendus dans le vide, embrassant l’édifice majestueux, ils ressemblaient à des lézards humanoïdes surpris au milieu de quelque sieste orgiaque par la clarté délicieuse du soleil. Puis ils se mirent à chanter.

            Une psalmodie surnaturelle s’échappait de leurs lèvres à peine disjointes. Au milieu, l’Isthar chantait avec tout le monde, main dans la main de nouveau. La litanie était grave, profonde comme un tombeau. Il n’y avait rien d’humain dans cette harmonie : trop d’unité, trop de force en émanaient. Des déments. Rendus à la puissance originelle de la démence. Ils chantaient quand le navire de tête enfonça sa proue conquérante dans le sable de la grève. Ils chantaient quand les soldats sautèrent à terre, casqués, leurs épées dégainés et leurs boucliers au clair. Ils chantaient quand ceux d’en bas, sur la plage, hurlaient des cris de guerre.

            Ils chantaient quand une aile noire obscurcit le soleil. L’ombre vaste s’étendit sur toute la place forte ; son vol ensevelit les murs dans la poussière et les arbres ployèrent un moment dans les vergers. Elle posa ses serres démesurées sur le rempart et reprit par son cri de forge la psalmodie de ses protégés.

            Le brasier fut terrifiant de beauté. Les hurlements des hommes, prisonniers de leurs entraves de métal, se mêlaient aux odeurs de chair carbonisée et de bois brûlé ; les nombreuses barques restées sur l’eau se voyaient désertées par leurs occupants qui ne trouvaient aucun salut, mais peut-être une mort plus douce entre les griffes aiguisées du dragon plutôt que sous son torrent de flammes. Les faces de lune flambèrent comme de l’alcool, leur sang bouilli en une milliseconde d’épouvante absolue. Il ne resta rien. Pas une miette de cette race folle : carbonisée, enterrée, donnée à manger aux requins.

Le peuple de la Citadelle, sur la tour, connaissait une transe égale au malheur de ses assaillants.

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A-Nacht
Je suis complètement bluffé. Une sorte d’Apocalyps e Now médiéval et fantastique, mâtiné de fureur aztèque ! J'applaudis !

(par contre j'ai du mal à comprendre cette partie de phrase : et exiger la déesse savait quel trésor à base de pierres magiques )

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plancton2000
Merci ! Le background est issu d'un projet de roman pour lequel j'ai une trentaine de pages pour l'instant
Pour la phrase, en gros "la déesse sait" c'est une réécriture de "Dieu sait" = "et exiger Dieu savait quel trésor..."

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AirellaRed
Très beau texte! Une ou deux répétitions en début de texte, mais je les ai vite oubliées, prise par l'histoire et au vu du fait que tes textes restent très, très riches en vocabulaire - et celui-ci ne déroge pas à la règle.
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Yoxigen
J'aime beaucoup l'univers imaginé. J'aime aussi beaucoup comment on passe "naturellement" dans la narration de "la légende" à l'histoire proprement dite !
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