Il était l'un de ces hommes toujours propre sur lui, impeccable, jamais une folie sans sa façon de travailler, ni dans sa conduite. J'avais au travail la vision de quelqu'un où tout était cadré, rangé, rien ne dépassant. Une vie semblable à des notes sur du papier à musique. Même son bureau était à cette image. Pas un seul tableau de travers, aucun dossier ni classeur dépassant des étagères. Je me disais que si sa vie privée ressemblait à ça, elle devait être bien triste...voir carrément chiante !!!
Mais tout ceci était qu'une façade. Dans l'intimité, c'était l'exact opposé. Une folie sensuelle allant au crescendo.
Son odeur était bestiale. Au diable son parfum poivré. Là j'avais l'odeur de sa peau, de ses chairs. Une odeur naturelle, animale.
Ses grognements qui claquaient mes tympans ne trichaient pas à son animalité. Il allait et venait en moi en gémissant, grognant comme un animal en furie. Il était un vrai félin. Un chat sauvage, un guépard, un tigre, un véritable lion.
Devant mes yeux, il avait ses cheveux ébouriffés. Lui lui les avait toujours impeccablement coiffés, ils lui tombaient sur les visage. Accentuant cette sauvagerie avec laquelle il me faisait l'amour. Son torse ruisselait de sueur.
Sa peau était collante sous mes mains. J'y plantais mes ongles avec ferveur. Déterminée à lui montrer qu'il était pas le seul à se montrer bestial ce soir là. Je m'agrippais fermement à ses épaules avec mes deux mains, laissant de longues marques après le passage de mes ongles longs.
Nos baisers langoureux et passionnés avaient le goût du whisky que nous avions bu avant cet égarement passager. L'alcool avait contribué à faire tomber nos armures de tissu et à nous lancer dans un combat au corps à corps corsé et serré. Ses lèvres charnues me donnaient encore de les mordre sauvagement.
Nos corps roulaient sur le lit. J'étais sous lui, puis je reprenais le dessus. Puis inversement... Un véritable combat qui se solda sur une petite mort commune
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