Texte du sujet: Paradis, sujet 3 : "Paradis artificiel"

 

 

 

Il déambule dans cette pièce qui tient lieu de salon. Il contemple ses collections et ses accumulations. Au file du temps il a amassé un trésors. Des vinyls témoins d'une époque lointaines et d'un son vivant. Des livres au sujet aussi divers et variés que l'astronomie, la poésie, le théâtres, la physique, des romances chevaleresques, des récit de sciences fiction. Tout et n'importe quoi pour vu que son esprit soit occupé.

Dans cette société moderne qu'il a vu changé au fil du temps, il se sent comme le gardiens des souvenirs. À l'ère du tout numérique, du tout automatisé, il est le gardien du papier et de l'analogique. Il développe ses photos dans une salle à la lumière rouge. Il caresse les pages des livre et ferme les yeux pour écouter la musique sur son vieux tourne disque. Il chéri une époque ou il à été si heureux.

Comme il marche dans ce salon encombré, il s'arrête devant le cadre en bois posé sur un bureau. Il pose ses yeux sur la photo jaunie et noir et blanc d'une femme qui le regarde avec le sourire le beau de l'univers. Elle le regarde comme si il était l'homme le plus beau de la terre. Son cœur se serre. Il repose la photo et se dirige vers sa salle de bain.

Les mains posé sur chaque coté du lavabo il se regarde. Visage émacié de fantôme à moitié mangé par une barbe de trois jour. Ses yeux bleus autrefois rieur et malicieux ne sont plus que deux abîmes cernés de noir. Il est si pâle que les veines de ses tempes sont apparentes. Sa chevelure blonde et bouclé n'est pas encore assez longue pour caché le carnage qu'est devenu son visage qu'elle aimait tant.

Il soupir puis ouvre l'armoire à pharmacie, et empoigne un flacon de sirop. Il l'emporte dans le salon. Il s'assoit sur le canapé pose la photo sur la table face à lui ainsi que le flacon. Il défait le verre doseur du bouchon. Il relit l'ordonnance, une demi dose de Paradix chaque soir avant le coucher. Le médecin le lui a dit, vous dormirez mieux. Et le temps fera son œuvre. Il faut laisser le temps faire son œuvre mon garçon. Le médecin le lui à dit il y a maintenant plus de vingt ans.

 

Alors comme depuis des années, il va faire ce qu'il fait chaque matin et chaque soir, il va prendre une dose de Paradix. Après avoir mit de la musique, il se serre une demi dose et l'ingurgite comme une tequila. L'effet est immédiat. La pièce tangue un peu, il commence à voir la musique qui flotte dans l'air. Arc en ciel de couleurs dansantes. Son corps s'enfonce dans une douce chaleur. Le canapé semble être fait de marshmallow. Puis il la sent. Odeur de vanille et chèvrefeuille qui enivre ses narines. Elle rit. Musique physique de clochettes qui se balance dans le vent. Elle murmure à son oreille, frisson délicieux de se presque contact. Elle lui raconte des histoires. Des histoire d'amour et de passion, de dispute et réconciliation, de tendresse et de sensualité. Elle lui raconte leur histoire. Il se prélasse dans l'odeur du chèvrefeuille et de vanille, il se régale du bruit des clochettes dans le vent. Il s'accroche à ses souvenirs lointains ainsi réanimés. Il s'y accroche comme un noyé a une bouée. Il la regarde danser dans l'arc en ciel de couleur, il enregistre chaque mouvements, chaque rire, chaque regard. Il ne veux pas la perdre. Il profite de ce moment de félicité volé a sa peine.

 

Et comme elle danse pour lui comme elle rit pour lui, petit à petit, elle s'efface. Son rire s'attarde un peu encore note sucré dans les couleurs de l'arc en ciel. Puis la musique s'arrête. Et il s'endort. Il dormira d'un sommeil blanc jusqu'au soir. Jusqu'à sa prochaine dose de Paradix. Jusqu'à ce qu'elle lui revienne fantôme de cette femme qu'il aime tellement.

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plancton2000
J'ai trouvé ça très beau, très touchant... Et l'idée de base est super!
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