Textes - Ateliers

Texte du sujet: Folie, sujet 4 : "Au Pays des Merveilles"

Autour de moi, des chemins...plusieurs chemins... Des chemins faits en touches de piano. Dés que je posais un pied dessus, une note s'en échappait. Quand je prenais un chemin, une musique m'appelait au loin, étouffant celle qui venait d'autres chemins. Je reculais, pas très sure de moi. Revenant sur cet ilot circulaire dont les divers chemins lui donnaient une forme de soleil noir et blanc. Au bout de chaque chemin, un trou...un immence trou aspirant. Comme une attraction dont il était impossible de se défaire.

 

Texte du sujet: Folie, sujet 3 : "Another Brick In The Wall"

Chaque trahison, chaque illusion brisée, chaque erreur était une brique de plus à un mur que je me construisais au fil des années et de mes échecs relationnels.

 

Texte du sujet: Folie, sujet 4 : "Au Pays des Merveilles"

Mal réveillée ce matin, je lance la bouilloire, un mug, un sachet de thé. Je cherche un couteau propre pour le beurre. Y’en a pas dans mon tiroir. Réfléchir, hier j’ai lancé le lave-vaisselle, sauvée ! comment il s’ouvre ? je tâtonne, mes yeux ont du mal à focaliser, mes mains ont du mal à synchroniser.  J’y arrive enfin. Je tire le chariot du bas, qui déraille comme d’habitude. Les assiettes branlent, les couverts cliquètent, mon cœur stop une seconde, pourvu que rien ne se casse la gueule. Je maintiens le tout, l’honneur est sauf. Je remet péniblement ce fichu chariot sur les rails. Ranger ? Maintenant ou tout à l’heure ? Aller ouvre les yeux et range ! une fois fini de ranger, j’entreprends de nettoyer l’évacuation. Et merde ! ma bague tombe dans du conduit. Je plonge la main à l’intérieur pour essayer de la récupérer. Quelque chose m’attrape la main. Je la sors vivement surprise. Qu’est ce que c’est que ce truc ? Aller même pas peur, je replonge la main dans le conduit. Le truc me serre la main de nouveau, je tire pour le remonter. Je tire, je tire et sort un bras de l’évacuation de mon lave-vaisselle au bout de ce bras se trouve Robert Redford. Je le regarde hallucinée frotter ses vêtements avant de me saluer.

-          Bonjour, mademoiselle, Paul Newman, si vous le permettez je vais aider les autres invités.

Texte du sujet: Folie, sujet 3 : "Another Brick In The Wall"

Je l’ai vu arriver de loin, le petit monsieur à la casquette en velours. Il avançait timidement, il remontait la nef la main devant les yeux, sans doute ébloui par le soleil. Il était maintenant tout près de la porte et j’avais déjà anticipé le mouvement de son bras vers la poignée en verre. Mais il ne vint pas. Le petit monsieur se fracassa contre la paroi, simplement, brutalement, comme ces oiseaux qui n’ont pas vu la fenêtre . Il continuait, sans comprendre, à vouloir passer à travers la vitre. Le visage ensanglanté, il s’avançait encore, obstinément, butant contre le verre, reculant, recommençant… Devant lui, l’air était soudain devenu solide : un mur invisible l’empêchait de sortir...

 

Texte du sujet: Folie, sujet 3 : "Another Brick In The Wall"

« Je sais que ce sujet est difficile, je vous laisse toute l’heure pour le faire et on le corrigera ensemble demain. »

 

Métamorphose.

 

« SURPRISE ! On a mis plein d’acide dans le punch ! Bonne année 2010 ! »…

-Merde. Putain. J’en avais déjà bu quatre ou cinq verres. Si pas plus. Fait chier, je déteste ça. Enculés !

Texte du sujet: Animalité, sujet 1 : "Métamorphose"

Elle se dirige vers un saule pleureur. Sous le couvert de l’arbre, elle ôte ses vêtements et les range soigneusement. Elle inspire profondément, ferme les yeux et laisse son corps se couvrir de fourrure et se transformé. Sa transformation est fluide, cela lui a pris des années de pratique pour arrivée à un tel résultat. Les premières transformations ressemblent à des explosions. La plupart du temps les vêtements volent en éclat. Et une personne se trouvant trop près peu facilement se retrouver blesser. Soit par la pousser, soit à cause du métamorphe qui ne maitrise pas son corps dans les premières secondes. On a déjà vu des gens lourdement griffé ou écrasé. Après des années de pratique et de patience, les métamorphes apprennent à maitriser leurs élans et à contrôler leur transformation.

Texte du sujet: Chasse aux trésors, sujet 4 : "Chasse au trésor relationnel"

 

Anne-Marie, elle n’est pas très riche. Elle vit dans un petit appartement qui a vu grandir ses trois enfants : Marc, Dominique et Florence. Elle vit seule maintenant depuis que son mari l’a quitté il y a maintenant presque treize ans. Enfin seule, il y a bien Ocelot, ce chat obèse qui se dandine avec elle de pièce en pièce et miaule pour réclamer sa pitance. Anne-Marie le nourri un peu trop mais elle n’a que lui a s’occuper maintenant. Elle passe tous les étés dans sa maison en Bretagne, relique d’un temps passé de son enfance pendant la seconde guerre mondiale, puis de vacances passés avec ses enfants chez ses parents, enfin de vacances avec ses petits-enfants et son mari. Elle y va toujours en Bretagne. Elle y profite de ses deux plus jeunes petits enfants et de ses arrières petits-enfants.  Elle peut paraitre solitaire, Anne-Marie avec son énorme chat dans son petit appartement. Mais elle dine chez Dominique régulièrement, passe quelques jours chez Marc tous les mois et reçoit la visite de Florence et ses fils aux vacances scolaires.  

Texte du sujet: Chasse aux trésors, sujet 1 : "Chasse au trésor en enfance"

Le jour était clair et beau, montrait un ciel d’un magnifique bleu-clair sans qu’aucun nuage malveillant ne vienne tâcher l’ensemble. Le matin, les parents avaient passé près d’une heure à cacher dans le jardin une multitude d’œufs de toutes les couleurs, de toutes les formes et avec tous les emballages possibles et imaginables. Les adultes attendaient, un sourire bienveillant sur le visage, que les enfants se réveillent, qu’ils aillent dans le jardin en riant chercher les fameux œufs de Pâques. Les œufs, eux, n’attendaient plus que d’être trouvés et mangés dans la foulée.

 

Texte du sujet: Chasse aux trésors, sujet 2 : "Chasse au trésor naturel"

Embrasement.

Le ciel s’embrase. Rouges et bleus s’embrassent, se brassent, puis le bleu s’abrase, s’écrase, pour laisser place aux feux des cieux. En quelques minutes, les couleurs se mêlent, mues par l’essieu venteux.