Les rêves, parfois, se transforment en cauchemar et les utopies, en enfers.

 

  Les conséquences de la perfection
Les contre-utopies ne sont pas le contraire des utopies, mais des utopies en sens contraire. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “perfection”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises. 

 

Cela peut être appliqué à un monde ou à une société (comme l'utopie du sujet précédent par exemple), mais aussi à un rêve, un parcours de vie, un objectif atteint qui tourne au cauchemar. Comme Sara, la mère du personnage principal du film "Requiem for a dream", qui, parce qu'elle voit son plus grand rêve se réaliser (enfin participer à son émission de télé préférée), tombe dans l'angoisse, les régimes, l'enfer des amphétamines jusqu'à la folie pure.

Peu importe le contexte, l'idée derrière ce sujet est de montrer comment son rêve, sa poursuite, puis le fait de le toucher du doigt ou de le pousser trop loin peut mener à la chute, la désillusion, le désespoir ou la destruction, que ce soit d'un homme, d'une femme, d'un couple, d'un pays ou d'une planète toute entière.

Pas de contrainte de genre ou de forme.

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Textes soumis:
  • À l'écoute du papillon - par Miloon.
  • Je me voyais déjà... - par Yoxigen.

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